A mon enfant...

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Romane
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A mon enfant...

Message par Romane » lun. juin 04, 2018 5:09 am

A mon enfant.

Mois 4, jour 9

Je commence à écrire ce journal dans l’éventualité où ton père et moi ne pourrions te voir grandir.
Cela peut sembler très pessimiste, mais nous vivons sur une île, l’Île d’Adamantia, et les périls, les mensonges et les faux–semblants sont nombreux.
Tout d’abord, tu dois savoir que l’Amour qui nous lie ton père et moi est immense et je donnerais ma vie pour lui, pour toi s’il le fallait.
Mais commençons par les présentations. Je suis donc ta maman, je me nomme Oxelline. Je suis née il y a 525 ans. Non je ne suis pas une elfe. Je suis une humaine avec un quart de sang elfique dans les veines en revanche. Ma mère se nommait Lysaelle, c’était une très belle demi-elfe à la longue chevelure blonde et était une très grande prêtresse d’Eldath. Mon père, Cyrian, avait une réputation un peu moins glorieuse par moment. Mais tous deux m’aimaient.


Mois 4, jour 15

Fils, Fille,
Si tu lis un jour ses mots, c'est que je ne serai pas là pour te serrer dans mes bras, te voir grandir et t'épanouir. Ton père s'appelle Marim Ankthiar, je viens de Féérune sur la Côte des Epées ou j'ai vécu en guerrier une longue partie de ma vie.
J'ai découvert Adamantia, alors que mon cœur était égaré, ta mère, mon soleil, m'a cueilli lors de mon arrivé, je suis certain qu'elle s'amusera à te raconter ce souvenir amusant.
Beaucoup de choses se sont passées, malgré plusieurs tentatives de maintenir un semblant de paix, il semble malheureusement impossible de trouver un accord cordial, nos différences sont trop marquées, prononcées, et je ne conçois pas, vous laisser toi et ta mère dans un monde gouverner sous l'égide de la Tyrannie.
Sache juste, que ton père t'a toujours désiré et attendu depuis longtemps, qu'il t'aime et t'aimera où qu'il soit. Veille sur ta mère quand seras grand(e).
Je t'aime, ton père, Marim Ankthiar


Mon enfant,

J’ai laissé la plume à ton père car il doit partir livrer bataille et je voulais absolument qu’il t’écrive avant de s’en aller vers son destin. Mon cœur est serré à l’idée de le laisser partir mais c’est un valeureux guerrier et l’amour que je lui porte, infini, ne saurait être pur si je le retenais près de moi.
Je reprends donc mon récit. Enfant, j’ai grandi sur Tharsult aux côtés d’une mère à la santé fragile et qui vouait un amour à ses plantes quasi maladif. Mon père était un homme dont les multiples talents attiraient fréquemment l’attention des autorités locales. Ce couple atypique était uni par les liens du mariage, et elle le tirait souvent de bien des mauvais pas. C’est d’ailleurs ainsi qu’ils s’étaient connus.
Ma mère m’a enseigné des mots de base de l’elfique et m’a transmis sa passion pour l’ocarina qu’elle-même avait reçu de son mentor.

Je voyais peu mon père. Mais j’ai appris à le connaître quand ma mère mourut. J’avais douze ans alors. Mon père était fou de chagrin. La culpabilité d’avoir été absent pour ma mère et moi sans doute. Après de grandioses funérailles pour ma mère, il m’a emmenée sur le continent. Et j’ai vécu entre Darromar et la forêt de la Wealdath.

Je voulais devenir prêtresse comme ma mère et j’ai choisi le clergé de Chauntéa. Mon père voulait que j’aie une bonne éducation. Il a trouvé un druide adepte de Chauntéa qu’il avait réussi à convaincre de me prendre sous son aile. C’est de lui que j’ai appris les bases de l’herboristerie et les bases du dogme.

J’ai aussi passé beaucoup de temps avec son père qui m’enseigna quelques bases pour résister aux manières sournoises des hommes. Il refusait que je tombe sur un homme comme lui. Même s’il savait au plus profond de lui que c’est grâce à Maman qu’il avait échappé au pire…

Il ne m’a pas expliqué comment voler des bourses ou crocheter les portes. Non. Il m’apprit à essayer de convaincre par les mots, par le charme mais surtout comment ne pas tomber dans le panneau de la manipulation. J’étais en forêt quand je fus téléporté sur Adamantia.

Voilà pour les débuts de ta maman.

Ton papa n’eut pas la chance d’avoir un foyer aussi aimant que le mien.

C'est dans la terre, la boue, les ampoules et bêche en main que ton papa a grandi. Une éducation rudimentaire lui a été donnée grâce à sa mère qui savait lire et écrire.

Souvent le soir, ils devaient se cacher dans les planchers de cette petite ferme quand ils voyaient au loin des silhouettes étranges et entendaient des bruits à glacer le sang. Des gnolls et hobgobelins venaient souvent faire des raids pour piller les maigres récoltes qu’ils parvenaient parfois à préserver.
Un soir, ton papa gardait son petit frère Théopold à quelques centaines de la ferme, contemplait les étoiles, priant d'une vie plus simple, d'une vie meilleure.

Des bruits qu’il avait pourtant l'habitude d'entendre n'ont pas réussi à le sortir de sa contemplation céleste. Des créatures les ont encerclés. Les pleurs incessants de Théopold ont malheureusement eu le don d'énerver l'un des pillards humanoïdes qui a enfoncé devant le visage terrifié de Marim, une petite lame qui donna le dernier souffle de vie de son petit frère qu’il tenait dans ses bras.
Ton père a cru qu’il allait mourir à son tour.
Cependant, les cieux eux l'avaient entendu, une troupe de mercenaire est passé par la route principale près de leur ferme. Ils ont mis en déroute ces vermines mais ils n’ont pu se résoudre à tuer un petit enfant sans défense.

Ton grand-père était furieux contre ton père, une colère qui l’a aveuglé jusqu'à chasser Marim de chez lui. Ta grand-mère, anéantie, n’a pas pu prendre la défense de ton père qui était aussi une victime.

Pendant huit ans, renié par son père, Marim a erré sur les routes, en se nourrissant de racines, de fruits, d'insectes et de plantes, jusqu'à un beau jour, arriver devant les portes de Chäteau-Suîf. son endroit où vivre et voulant fuir à tout prix cette vie,

Luttant pour sa survie, il se cachait dans les rues, tentait de voler quelques marchands quand il ne se faisait pas prendre et rouer de coups jusqu'à ne plus pouvoir bouger d'un pouce.
Malgré tout, charité parfois sourit à ceux qui n'abandonnent pas. Isandor, un homme plutôt discret, emmena ton père dans un repaire de brigands.

Jusqu'à ces douze ans, il mena une vie de larcins. Et on lui apprit comment survivre par le petit banditisme et c'est ainsi que quatre ans de sa vie passèrent bien rapidement.

Ce n'est toutefois pas ce que Dame fortune semblait vouloir pour lui. Lors d'un raid contre un marchand qui refusait de payer contre une protection factice, tout le repaire s'est fait traquer après avoir été dénoncé par l'un des leurs.

Seulement Isandor était quelqu'un de malin, un visionnaire qui pouvait parfois voir l'avenir, c'est comme ça que ton père le voyait. Il informa ton père. Aussi, avant que toute cette mascarade ne tourne en sa défaveur, ils se faufilèrent dans les tonneaux d'un marchand en partance pour les portes de Baldur.
Ils se retrouvèrent aux abords de l'immense cité. Isandor avait quelques contacts dans le mercenariat, ce qui leur permit de vivre ainsi pendant quelques années sous les ordres du Duc Eltan.

Marim était trop jeune et donc servait de femme de ménage tandis qu'Isandor prenait tous les risques et revenait parfois plus proche des morts que des vivants.
Las de se laisser porter par un homme qui semble prêt à se sacrifier pour qu'il ait une vie, ton père décida de prendre les armes vers ses quatorze ans. Il fut formé par plusieurs mercenaires.

Ton père semblait avoir trouvé sa voie. Il était discipliné, attentif aux conseils de chaque membre. C’était un élève modèle et persévérant, s’entraînant bien souvent jusqu'à ne plus pouvoir tenir debout.

C'est cet acharnement et sa dette envers Isandor qui firent de lui un combattant aguerri. La voie du fer est désormais sa devise, la discipline et la rigueur sa force. Il ne recule jamais dans l'adversité même s'il doit parfois se mettre en mauvaise posture dans son engouement perpétuel à surpasser ses propres limites.

Il intégra ensuite dans le poing enflammé sous la tutelle d'Isandor, formant une escouade plus que colorée, aux côtés une jeune elfe druide de Chauntéa et Corellon qui devint sa femme, et d’un thiefflin qui deviendra son ami le plus proche avec le temps.
Puis il a été chargé de former les recrues du poing enflammé. Sa ténacité et son maniement des armes, ainsi que son esprit tactique a été rapidement remarqué par le Duc Eltam pendant quelques années
Puis, ce fut le drame. Son épouse, ainsi que de son meilleur ami périrent lors d'une expédition dans les ruines d'Ulcaster. Une demi-liche s'y était installée, non informé de ce fait, l'opération fut un fiasco.
Une fois encore, ton père fut le seul à survivre. Très accablé de cette perte, il quitta le poing enflammé, ne se sentant plus apte à diriger qui que ce soit. Il s'exila vers Bergost, près des mines, passant son temps à marteler le fer en cherchant à oublier.

Mais la vie nous joue parfois des tours et il dut se résoudre à partir détruire la demi-liche qui tentait, avec l'aide des mages cagoulés, d'envahir le Nord de la Côté des Epées. Ne voulant plus revivre son passé, ton père repris les armes afin de défendre Bergost.
Le Duc Etam lui demanda de siéger près de lui afin de combattre les armées Amnite, suite à la pénurie du fer. Pris en charge d'un bataillon, le poing enflammé s'étant transformé avec le temps en une armée rangée, quittant son simple statut de mercenaire.
Mais tout changea brusquement suite à la disparition d'une mage du poing enflammé. Une expédition de reconnaissance vers Valmir fut menée. Le corps fut retrouvé inerte au sol, un grimoire encore ouvert près d'elle. Ton père se baissa pour s’en saisir et le regarder. C’est à ce moment-là qu’il fut téléporté sur Adamantia.

C’est ici que commence le récit de notre rencontre et de ton notre Amour à ton père et moi.

J’étais arrivée sur l’île depuis sept ou huit mois. J’étais l’un des tous premiers aventuriers téléportés sur l’île. La mémoire me revenait petit à petit. Mais mon arrivée brutale m’avait laissée bien désorientée. J’appris à survivre ici et commencé à cultiver un potager au village de Port Turquoise.

Et j’avais connu les premières douleurs de l’amitié quand Gladys Soirétoile, mon amie, perdit la foi et devint folle à l’idée de rester coincée sur l’île. Je pus partir un temps d’Adamantia pour me retrouver en un Téthyr différent de celui que je connaissais. Mais te raconter tout cela en détails, ce sera sûrement pour plus tard.
Je fus rappelée sur l’île. Une nouvelle vague d’arrivants débuta et c’est ainsi que je pris sur moi d’accueillir chaque nouveau venu en essayant de leur apporter joie et bonheur, de leur donner un minimum de matériel et quelques pièces, des vêtements, de la nourriture…

C’est alors qu’un jour, ton père arriva. En même temps qu’un autre individu qui deviendrait mon ami mais qui se révèlerait vite ingérable.

Ton père me taquina gentiment. Faisant une remarque quelque peu déplacée dans la situation. Mais du coup je le remarquais. Je ne sais plus ensuite comment les choses se sont enchainées, cela s’est fait naturellement.

Je cherchais des êtres valeureux pour prendre part à la défense du plan d’Adamantia et du plan du Téthyr. Ton père semblait doué au combat et je sentais que je pouvais lui faire confiance. Très vite, je ne pouvais plus me passer de lui à mes côtés. Plus le temps passait, plus je l’observais, plus j’étais sous son charme et j’étais amoureuse. Je le suis toujours.

La réalité dépassa tous mes espoirs. Non seulement ton père est un combattant hors pair mais il de plus un merveilleux stratège.



Mois 5, jour 18

Mon Cher Enfant,

La grossesse avance et tu as commencé à bouger très légèrement. Mais déjà tu es taquin tout comme ton papa. Nous nous sommes mis d’accord sur les prénoms que nous allons te donner.
Si tu es un garçon alors nous t’appellerons ‘‘Isandor Cyrian Ankthiar’’. Isandor en mémoire de l’homme qui a élevé ton papa et Cyrian car c’était le prénom de mon père.
Si tu es une fille ton papa m’a soumis plusieurs prénoms mais celui qui nous a plu à tous les deux c’est ‘‘ Andunaë’’. Nous trouvons que c’est très joli ‘‘Andunaë Ankthiar’’. Cela a une sonorité elfique et j’ai un quart de sang elfe dans les veines.



Mon enfant,

Cette nuit ton père est tombé au combat. Mort pour que nous puissions vivre en paix toi et moi.
Il me reste une chance infime de le ramener car il s’était coupé un bout de doigt que je conserve soigneusement.
Si cela ne marche pas, il sera alors impossible que je reste en vie. Personne ne me pardonnerait de mettre fin à mes jours alors que je suis enceinte, mais sans ton père, je refuse de vivre. Je n’en aurais pas la force, pas l’envie.
Je suis écœurée, triste, en colère, rien ne saurais apaiser ce que je ressens.
Je t’aime et je ne veux pas te faire de mal, mais je n’ai plus la force.
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Romane
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Re: A mon enfant...

Message par Romane » lun. juin 04, 2018 7:29 pm

Mon enfant,

J'ai perdu le compte des jours. Je ne sais plus quand nous sommes.

Quelle importance ? Je veux te demander pardon. Je t'ai écrit des choses terribles dans mon précédent passage.

Ton père serait très en colère si je mettais fin à mes jours je pense. Il voudrait sûrement que je sois forte et que je me batte pour toi.

Je n'ai pas le droit de baisser les bras, pas maintenant. Pas tant qu'il me reste une chance infime de le ramener.

C’était un combattant, il est tombé au combat. Il avait foi en sa Déesse. Mais il me manque.

Mon bébé, je te sens bouger dans mon ventre, je te parle, j’essaie de te consoler, de te réconforter comme je peux, car je sais que tu sens ma peine et tu n’entends plus la voix de ton papa.

Je dois me relever et me montrer digne de son Amour. Mais c’est si dur.

Les émotions se bousculent en moi. Je te demande pardon de te faire vivre tout ça.

Je suis sortie de la chambre aider Saren. Je le ferais pour les autres amis qui sont dans la souffrance. Je veux qu’ils voient que malgré ma douleur, je les aime toujours.

Je vais être forte pour toi, mon petit amour, mais soit gentil et laisse un peu de temps à ta maman.

Je t’aime.


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Re: A mon enfant...

Message par (DM) JB » jeu. juin 07, 2018 9:46 am

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Re: A mon enfant...

Message par Romane » ven. juin 08, 2018 10:25 pm

Mois 6 jour 21

Mon petit Amour, Andréa, le rôdeur-barde m’a emmenée au Bosquet. Voyant que je ne supportais plus Port-Turquoise, et comme je dois prendre soin de toi, il a jugé plus sage de me faire quitter la laideur des champs de guerre.

Il a bien fait. Je veux te parler de ton père et de moi. Nous nous étions dit ‘‘ A la vie, à la mort’’. La puissance de notre amour est telle que rien ne me paraissait insurmontable, sauf peut-être son absence…

Il m’est revenu un poème que m’avait conté ma mère. Il décrit à la perfection comment je vois notre Amour. Je vais te l’écrire.

« Il en est de nous comme du chèvrefeuille quand il s’enroule autour de la branche du coudrier : une fois qu’il s’y est attaché et pris, tous deux peuvent bien durer ensemble, mais si on veut les séparer, le chèvrefeuille meurt en peu de temps et le coudrier fait de même. Belle amie, ainsi en va-t-il de nous : ni vous sans moi, ni moi sans vous ! ».


[cf : Tristan et Iseult]
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Re: A mon enfant...

Message par Romane » mer. juin 20, 2018 9:53 pm

Mois 8, jour 13

Mon enfant,

Nous sommes à Pierremousse avec ton papa. Je suis enceinte de six mois et demi désormais.

Nous avons choisi les prénoms que nous allons te donner.

Et je suis heureuse, Marim, ton papa, te sens bouger en moi.

J'espère que tout ira bien.

J'ai hâte de te serrer dans mes bras.

Je t'aime. Ta Maman.
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Re: A mon enfant...

Message par Romane » ven. juil. 06, 2018 10:01 pm


Mon enfant tu es venu au monde le 27 Mapernoth de l'année 1373.

Ton père a eu la main pas loin d'être broyée, mais il est resté à mes côtés, veillant à ce que je ne manque de rien et que tout se passe bien.

Si tu le voyais, son visage illuminé quand il te tient dans ses bras...

Il n'y a rien de plus beau pour le cœur d'une mère de voir l'être aimé, tenir leur enfant dans ses bras.

Ton père et moi avons nos cœurs gonflés de joie et d'amour.

Nous veillerons sur toi quoiqu'il arrive.

Ta maman qui t'aime bien fort.

Oxelline Ankthiar
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